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Affiche :La propagande Allemande pour le STO
Service du travail obligatoire en Allemagne ou pour l'Allemagne.

Les autorités Allemandes et Françaises vont alors organiser un recensement général des travailleurs Français et vont imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Les usines Françaises les moins rentables sont fermées par les nazis ce qui rend disponibles de nombreux travailleurs. A la fin de l'année 1942 un décret de Sauckel concernant la zone occupée lance le principe du travail obligatoire. Cette mesure est presque aussitôt suivie par un décret de Laval destiné à la France de Vichy qui sera occupée le 11 novembre 1942 par les Allemands. Les ouvriers Français qui ne travaillent pas directement pour l'Allemagne peuvent être recrutés par les autorités préfectorales et envoyés en Allemagne par train spécial. Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi impose le Service du Travail Obligatoire(STO). Tous les jeunes gens âgés de 20 à 22 ans peuvent être envoyés de force en Allemagne. En juin 1943 Sauckel réclamera 220 000 hommes, puis en août 1943 500 000. Plus tard il en exigera 1 000 000.

La France est le pays qui a fourni la main d'oeuvre la plus importante à l'économie de guerre du IIIème Reich : 400 000 travailleurs volontaires, 650 000 requis au titre du STO et près de 1 000 000 de prisonniers de guerre et un million de travailleurs employés par les entreprises Françaises produisant exclusivement pour l'Allemagne. Au total cela fait environ 3 000 000 de personnes. Les requis du STO étaient payés. A la Libération ils seront reconnus comme des "déportés du travail". Le STO a poussé un grand nombre de jeunes à rejoindre les maquis.

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http://perso.orange.fr/d-d.natanson/statut1.htm

Extrait d'un article :

Art. 5. – Les juifs ne pourront, sans condition ni réserve, exercer l'une quelconque des professions suivantes :


Directeurs, gérants, rédacteurs de journaux, revues, agences ou périodiques, à l'exception de publications de caractère strictement scientifique. Directeurs, administrateurs, gérants d'entreprises ayant pour objet la fabrication, l'impression, la distribution, la présentation de films cinématographiques; metteurs en scène et directeurs de prises de vues, compositeurs de scénarios, directeurs, administrateurs, gérants de salles de théâtres ou de cinématographie, entrepreneurs de spectacles, directeurs, administrateurs, gérants de toutes entreprises se rapportant à la radiodiffusion. Des règlements d'administration publique fixeront, pour chaque catégorie, les conditions dans lesquelles les autorités publiques pourront s'assurer du respect, par les intéressés, des interdictions prononcées au présent article, ainsi que les sanctions attachées à ces interdictions

Gard
L'aventure du maquis
A l'heure où le Gard célèbre les soixante ans de sa libération, deux anciens maquisards se souviennent. Francis Cavalier-Bénézet et Fernand Léonard avaient tout juste 20 ans, un idéal de liberté, et quelques illusions lorsqu'ils entrèrent au maquis d'Ardaillès, près de Valleraugue. Et si c'était à refaire ?




"On était jeune, on n'avait pas conscience du danger. On ne s'en est rendu compte que dans le courant de l'été, aux premières échauffourées avec les Allemands. "

Voir article dans lien ci-dessous :

http://www.midilibre.com/dossiers/liberation/maquis.html

Faits Divers :

30 septembre 1941

rubrique : «D'hier à aujourd'hui».

«PARIS On recherche une jeune fille, Dora Bruder, 15 ans, 1 m 55, visage ovale, yeux gris-marron, manteau sport gris, pull-over bordeaux, jupe et chapeau bleu marine, chaussures sport marron. Adresser toutes indications à M. et Mme Bruder, 41 boulevard Ornano, Paris.»




http://www.litt-and-co.org/au_temps/autemps_z.htm

Il existe à la Roque d'Anthéron (bouches du Rhône), sur le site du Fenouillet, un monument dédié à une trentaine de Résistants fusillés par les allemands.

Le 7 juin 1944, la Gestapo arrête Aldéric Chave.
Le 8 juin 1944 à heures du soir la Gestapo stoppe devant la maison située au n°1 de la rue Hoche, des policiers en civil, arrêtent 8 résistants qui se sont réunis chez l'un deux, Robert Daugey.
Le 13 juin 1944, un convoi de 28 prisonniers est amené dans la clairière du Fenouillet, près de la Roque d'Anthéron.

Ces hommes sont fusillés sans autre forme de procès.
Les corps des résistants fusillés seront retrouvés en septembre 1944...





http://www.i-services.net/membres/forum/messages.php?user=58973&idsalon=117070&idsujet=754077&page_index=0

Il s'agit d'un procès organisé par les vainqueurs de l'Allemagne nazie, du 20 novembre 1945 au 10 octobre 1946. Le tribunal a été créé à Londres, le 8 août 1945 (Voir page "La création du Tribunal de Nuremberg" )
24 personnalités nazies sont jugées. Ces hommes sont accusés de :
« crimes contre la paix », c'est-à-dire d'avoir décidé, préparé, organisé la guerre,
« crimes de guerre », c'est-à-dire d'avoir violé les règles de la guerre, en exécutant des prisonniers de guerre, par exemple, en ne respectant pas les Conventions de Genève,
« crimes contre l'humanité », c'est-à-dire d'avoir organisé la déportation et le massacre systématique de populations désarmées, en particulier dans les camps de concentration et d'extermination. (Voir la page sur la définition du crime contre l'humanité )
Les juges sont des Français, des Américains, des Anglais et des Soviétiques.


http://perso.orange.fr/d-d.natanson/nuremberg.htm

Pendant la seconde guerre mondiale, la radio était un grand enjeux militaire mais aussi politique.

Hitler surveillait toutes les radios françaises tout en essayant de brouiller les radios venant du Royaume-Uni.

Ce n'était pas très efficace. Beaucoup de français du nord parvernaient à l'écouter malgré les interdictions.

Pendant ce temps, de Gaulle et d'autres français organisaient la résistance.

Il devint le chef des Forces Françaises Libres.

Le plus célèbre discours qu'il prononça d'Angleterre fût l'appel du 18 Juin 1940. Il fût diffusé sur la BBC à 19 h.

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://ndaeuro.online.fr/gargot/Images/stories/degaulleradio.jpg&imgrefurl=http://ndaeuro.online.fr/gargot/francais/histoires.html&h=267&w=352&sz=19&hl=fr&start=5&tbnid=rGI3i_LFueXTyM:&tbnh=91&tbnw=120&prev=/images%3Fq%3Dradio%2Bpendant%2Bla%2Bguerre%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D

Une erreur de face

Cette histoire se déroule à Paris, pendant l'occupation de la France. un présentateur français pendant l'émission "Quart d'heure d'imprévu" voulait mettre une chanson d'Edith Piaf. Il fit une erreur en se trompant de face du vinyl. Les auditeurs pouvaient entendre pendant quelques minutes un chanson très à la mode à ce moment là : "Hitler, je l'ai dans le blair je ne peux pas le renifler".

http://ndaeuro.online.fr/gargot/francais/histoires.html

La guerre des Ondes

Lorsque l'on évoque la Radio en France durant l'Occupation, deux types d'auditeurs viennent à l'esprit. Les uns, peu nombreux, écoutaient la Radio de Londres; la BBC (qu'ils prononçaient d'ailleurs sans snobisme bébéçé). Les autres se groupaient autour du poste familial pour ne rien perdre des programmes de Radio-Paris. La Radio de Londres et Radio-Paris, se livrant une guerre sans merci, marquaient une bipolarisation frappante de la conscience française.

http://www.radiofrance.fr/rf/evenements/liberationparis/index.php?rid=35000166&aid=40000111&formtype=dossier

Allez sur le lien suivant :

http://mapage.noos.fr/liberation_de_paris/

On connait surtout du procès de Nuremberg LE procès des principaux 24 accusés, tous ayants des responsabilités politiques ou économiques dans le IIIè Reich.

Mais il y eut aussi 12 autres procés où des criminels nazis furent jugés et condamnés à mort pour la plupart. On y trouve le procès des Einsatzgruppen (groupe d'action spécial), le procès de la section III du RSHA, le procès des médecins, le procès des otages, etc...

Pour ce qui est du "Grand Procès", voici la liste des accusés :

Reichmarshall Hermann Goering – Chef de la Luftwaffe, ministre de l'Intérieur de Prusse, numéro 2 du régime - Mort par pendaison (s'est suicidé la veille de son exécution avec une capsule de cyanure).

Maréchal Wilhelm Keitel – Commandant de l’OKW - Mort par pendaison.

Maréchal Alfred Jodl – Commandant en second de l’OKW - Mort par pendaison (acquitté à titre posthume en 1953).

Amiral Karl Dönitz - Chef de la Kriegsmarine, successeur de Hitler – 10 ans de prison.

Amiral Erich Raeder - Chef de la Kriegsmarine jusqu'en 1943 - Emprisonnement à vie.

Albert Speer – Architecte et ministre de l'armement, a refusé mettre en œuvre la destruction de toutes les infrastructures allemandes ordonnée par Hitler en 45 - - 20 ans de prison.

Rudolf Hess - Secrétaire particulier d'Hitler et membre du Conseil de la défense du Reich - Emprisonnement à vie (s'est suicidé en août 87).

Ernst Kaltenbrunner - Chef de l'Office suprême de sécurité du Reich (RSHA) - Mort par pendaison.

Martin Borman - Chef de la chancellerie du parti nazi - Mort par pendaison (jugé par contumace).

Hans Frank - Gouverneur général de la Pologne - Mort par pendaison.

Wilhelm Frick - Ministre de l'Intérieur et protecteur de Bohême-Moravie - Mort par pendaison.

Hans Fritzsche - Responsable de la presse et de la radio au ministère de la propagande – Acquitté.

Walther Funk - Ministre de l'Économie et président de la Reichsbank - Emprisonnement à vie (libéré pour cause de santé en mai 1957).

Gustav Krupp - Dirigeant du groupe Krupp - Médicalement inapte, pas présent au procès.

Robert Ley - Dirigeant du Front allemand du travail - Se suicide avant le procès en octobre 1945.

Konstantin von Neurath - Ministre des Affaires Étrangères, protecteur de Bohème-Moravie - 15 ans de prison (Libéré pour raison de santé en novembre 1954).

Franz von Papen - Ancien chancelier de la République de Weimar, ambassadeur en Turquie pendant la guerre – Acquitté.

Joachim von Ribbentrop - Ministre des Affaires Étrangères - Mort par pendaison.

Alfred Rosenberg - Ministre des Territoires de l'Est, idéologue et théoricien nazi - - Mort par pendaison.

Fritz Sauckel - Plénipotentiaire général pour l'emploi de la main d'oeuvre (responsable du STO) a déporté 5 milions de travailleurs forcés en Allemagne - Mort par pendaison.

Hjalmar Schacht - Ministre de l'Économie jusqu'en 1937, président de la Reichsbank jusqu'en 1939, tomé en dsigrâce et déporté à Dachau – Acquitté.

Baldur von Schirach - Chef des Jeunesses hitlériennes et Gauleiter de Vienne - 20 ans de prison.

Arthur Seyss-Inquart - Ministre de l'Intérieur de la République autrichienne en 1938 et Commissaire du Reich pour les Pays-Bas - Mort par pendaison.

Julius Streicher - Directeur du journal antisémite Der Stürmer et Gauleiter de Franconie - Mort par pendaison.

bon... la preuve puisque Môssieur Tex ne me crois pas...
j'ai même trouvé la réponse...

Citation :

Jean Alexis Moncorgé, ci-dessus avec un autre équipage posant devant le char TD-10 Souffleur, s'engagea en 1943 comme volontaire dans les Forces navales françaises libres. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord dans la 2ème D.B. de Leclerc. Il débarqua en France et rejoint le RBFM à Phalsbourg en janvier 45.Il finit la guerre comme chef de chars au RBFM..

http://2db.free.fr/divers_gabin.html


http://2db.free.fr/divers_gabin.html

Vous pouvez rajouter Jean Nohain et son frère Claude Dauphin, un certain soldat Jean Marais (mécanicien réputé... la bielle et la bête)

http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Paris+outrag%E9+Paris+lib%E9r%E9&num_notice=2&total_notices=3



25 Août 1944

Quelques Dates :

1937: le Front populaire, élu en 1936, relève les salaires horaires de 25%en 1 an, impose la semaine de 40 heures et 2 semaines de congés payés.

1945: Création de la RDF (radio diffusion Française) et nationalisation des radios privées.

1946: Lancement de Paris-inter.

1948: Invention du transistor

LA CLASSE D'UN ENFANT 1940-1944




Près du poêle Godin !

Dehors, un vent d'hiver souffle, glacé. Il ne neige plus, il fait sans doute trop froid. Martin frissonne et lance un regard envieux à son camarade Marcel, il a de la chance d'être placé tout près du poêle Godin, il a chaud lui au moins !

Cela représente quand même un inconvénient !
Quand le maître vient regarnir de charbon le poêle, il se penche sur le cahier de Marcel, et la plupart du temps, le gamin reçoit une taloche.
Il faut avouer que les études, ce n'est pas son fort à Marcel, mais son père et son oncle sont prisonniers en Allemagne et malgré son jeune âge, il doit aider les femmes à s'occuper de la ferme, il est très souvent absent.

La semaine dernière, il a passé trois jours entiers, dans le froid, à recouvrir les pommes de terre de vieux sacs, pour qu'elles ne gèlent pas.


D'après le livre, 40-50 Mon enfance, mon adolescence par Armelle Leroy et Laurent Chollet.

Leçons de choses:

L'instituteur ordonne aux enfants de prendre leur livre de leçons de choses et d'ouvrir leur cahier.

Raoul, le voisin de Martin, tourne la page, et pouffe de rire.

Dans le coin gauche est imprimée une caricature grotesque représentant un cancre à la blouse déchirée, baissant la tête devant son maître qui le gronde: "tu travailles pas, que va dire le maréchal Pétain?"
Regarde, ricane Raoul, on dirait Marcel.
L'instituteur s'est approché à pas feutrés derrière les garçons, il se penche brusquement vers eux, il examine le dessin et fronce les sourcils.
Il n'est pas content, monsieur Bernard, non seulement ces illustrations distraient les enfants, mais elles ne correspondent pas du tout à ses idées politiques.
Pourtant, il se contente d'ordonner aux gamins de se mettre à travailler.

D'après le livre, 40-50 Mon enfance, mon adolescence par Armelle Leroy et Laurent Chollet

http://www.histoire-collection.com/papier.htm

Pétain Message du maréchal aux jeunes élèves des écoles de France, 1941-1942.

Quelques petits gestes de résistance

Au fond de lui, monsieur Bernard croit encore que tout est possible, il n'a pas rejoint son frère dans le Vercors car il pense que sa place à lui, elle est ici, pour installer Martin près du poêle les jours de grand froid, pour partager ses maigres provisions avec des gamins qui en ont encore moins que lui, et surtout, pour instruire ses élèves le plus possible et les préparer à construire la France de demain.

Et même si parfois il a la main leste, monsieur Bernard, sa résistance, il la fait tous les jours, dans sa salle de classe.

D'après le livre, 40-50 Mon enfance, mon adolescence par Armelle Leroy et Laurent Chollet.

Un énervement bien compréhensible :

L'ambiance est électrique dans la cour de récréation, les enfants manifestent leur impatience en criant encore plus fort que d'habitude et en s'agitant dans tous les sens.

Hier soir, monsieur le directeur a annoncé une surprise, une surprise dans chaque classe.
Dans la cour de l'école des filles, les gamines attendent déjà sous le préau, délaissant marelles et cordes à sauter, pour pouvoir se précipiter au plus vite dans la classe, dès que la cloche tintera.

Chez les garçons, certains essaient de jouer aux dédaigneux, aux blasés, mais les parties de billes et d'osselets sont moins acharnées que d'habitude et les regards se tournent souvent vers l'instituteur, qui sourit.

Le soleil est de la partie, la guerre est finie, et malgré les tickets de rationnement et les privations qui subsistent, malgré l'instituteur de 7°, monsieur Lévy, qui ne reviendra jamais, malgré les chevaux tondus de la maman de Ginette, ce matin-là, tout semble léger et gai.

D'après le livre, 40-50 Mon enfance, mon adolescence par Armelle Leroy et Laurent Chollet.

Le colis magique:

"Aujourd'hui, pour que nous connaissions mieux leur us et coutumes, chaque classe a reçu un colis contenant quelques échantillons typiquement américains, nous allons les découvrir ensemble".

Monsieur Mathieu regagne son bureau, sort son Opinel et tranche la ficelle.
Il déchire le papier marron, les enfants se soulèvent pour mieux voir.
"Approchez, approchez, cela ne va pas vous mordre, même si ça vient d'un pays lointain !" Il rit de sa propre plaisanterie.
Toutes les t^tes se penchent vers lui.
"En premier, qu'avons-nous?" Un journal américain, regardez, même si nous ne comprenons pas le texte nous pouvons voir à la une, une photo de braves soldats sur notre belle plage de Normandie."
"Bon, qu'avons-nous maintenant?" Apparaît alors, une paire de...bas Nylon !
Le visage de monsieur Mathieu s'empourpre, tandis que les garçons rient aux éclats. L'instituteur fourre les bas dans sa poche. "Eh oui, vous pouvez rire mais ça aussi c'est le progrès."
"Je crois que la suite va davantage vous concerner" Et sous les yeux émerveillés des gamins, il fait apparaître des tablettes de chocolat et des paquets de chewing-gum.
"Mes enfants, nous allons goûter à la modernité américaine et nous allons nous transformer en ruminants, déclare-t-il en distribuant les friandises magiques.

D'après le livre, 40-50 Mon enfance, mon adolescence par Armelle Leroy et Laurent Chollet.