Quand je vous dit que j'ai raison...

Tout d'abord, chers amis, à vos Fanas!... non je ne vais pas règler mes comptes mais je vais rendre à Boeing ce qui lui appartient. Suivras l'extrait d'une lettre envoyée au fana de l'aviation, elle ne fut jamais publiée (je m'en balance de savoir pourquoi) mais, n'étant pas tombé de l'arbre de la connerie, quand je vois un B-17 posé après cheval de bois et que l'on me dit qu'il est entré en collision en vol avec un chasseur, je me marre...

Citation :

Cher Fana,



C'est en feuilletant tes anciens numéros, en particulier la rubrique courrier, que j'ai remarqué qu'on parlait de mon vieil ami le B-17. Tout commence dans ton numéro 397, plusieurs détails ont retenu mon attention. Un B-17 victime d'une collision en vol ne peut pas être endommagé de la sorte, l'hélice du dit chasseur se serait contenté de tailler en morceaux le nez de l'avion (les registres américains l'aurait signalé avec exactitude), la cause de la perte de ce bel oiseau est due à deux incendies (moteurs un et quatre on le voit bien sur les empennages arrières). Il est bien plus simple de dire qu'il est passé "cul par dessus tête" à l'atterrissage, c'est à dire en pylône, le nez du B-17 est enfoncé de telle sorte, la roulette de queue est à demi enfoncée et la queue est partiellement déformée et les trains sont à demi enfoncés. Ces dommages sont typique d'un B-17 accidenté à l'atterrissage, ainsi le B-17G 15 Ve n° 42-97532 eut droit à la même manœuvre au retour d'une mission en avril 1944, l'avion passa sur le nez (en le déformant de la même manière) puis retomba lourdement, pliant ainsi le fuselage à hauteur du radôme H2S (ou H2X si vous voulez) de tels dommages étaient irréparables. Mais revenons à notre "Ombree Ago" qui délivré le 1er juillet 1944 au centre de modification de United Airline à Cheyenne dans le Wyoming , là bas il reçut entre autre de nouvelles radios et un nouveau mécanisme du train d'atterrissage. Son affectation finale fut le 100e BG, comme bien des avions de cette unité il ne reçut pas le gouvernail noir distinctif de son appartenance à la 13e Combat Wing (qui comprenait les 100e, 390e et 95e Bomb Group)

Dans ce même numéro on parle du B-17G 100 Bo, il fut délivré le 9 octobre 1944 au centre de modification de Lincoln dans le Nebraska, là bas, il reçu un nouveau blindage dans la partie haute de la cloison n°3 (entre poste de pilotage et poste du Navigateur). Il fut affecté au 748Bomb Squadron 457Bomb Group (triangle noir et U) 94 Combat Wing (diagonale sur la dérive).
Ma lecture se poursuit au numéro 401, le B-17 F 65 Bo fut délivré le 2 Février 1943 au centre de modification de Denver où il reçut un nouveau générateur électrique de secours de type P 1. Il est amusant de remarquer qu'a l'extrême gauche de la photographie, le radeau de survie s'est déclenché, le moteur 4 à disparus avec son bâtit et que le fuselage s'est rompus net au point d'assemblage, ce qui est plutôt rare sur le B-17, cela peut trahir un défaut de fabrication, même si les B-17 construits par Boeing n'en avaient pas à ma connaissance (c'était le cas des B-17F 5 Dl et 5 Ve)

Enfin je ne puis résister à la tentation de ramener ma fraise sur le B-17F 65 Dl du n° 415 n° de série 42-3452 délivré à Cheyenne le 24 juin 1943 où les emplacements des lances bombes externes furent installés, le bilan de la perte de cet avion me fait part de sept évadés, un tué et deux prisonniers. Ce B-17 65 Dl n'est pas du tout identique au B-17F 65Bo, ce dernier étant bien plus moderne. Par la suite je vous parlerai du B-17 G 44-85790 du n° 419, il est étrange pour moi car en vérifiant dans mes archives cet avion aurait été remis au Reclaim Compt (identique au Rectification Finance Centrer) le 10 juin 1948, d'où viens l'erreur cher Fana ?

lancés dans nos recherches, chers amis nous mettrons de l'ordre dans mes affirmations historiques